Début janvier, j’étais à Fraipont dans la Région liégeoise pour visiter le centre d’accueil de la Croix-Rouge pour demandeurs d’asile.
Ce centre accueille plus de 400 personnes dans l’attente d’une décision relative à l’octroi ou non du statut de réfugié.
Cette procédure peut durer de 1 à 6 ans (!), d’où l’importance du travail réalisé par le centre en termes d’accueil, de logement, de cours d’intégration, d’alphabétisation et de français, de prise en charge médicale, d’organisation du transport vers les écoles de la région pour les enfants…
J’ai été frappée par le dévouement des travailleurs et bénévoles du centre, mais aussi par les sourires, le courage et l’espoir des résidents.
Immigration
Rhode-Saint-Genèse : Un couple brésilien et ses trois enfants menacés d’expulsion
Juste avant les vacances de Noël, j’ai été interpellée à l’issue de mon conseil communal par le représentant d’une famille brésilienne menacée d’expulsion.
Cette famille vit en Belgique depuis 11 ans. Leurs trois enfants sont nés en Belgique et parlent couramment les deux langues nationales. Les parents parlent le français et ont tous deux un travail fixe.
La Belgique ne peut plus détenir des enfants en séjour irrégulier!
La Cour européenne des Droits de l’Homme a plusieurs fois condamné notre pays pour la détention d’enfants en centre fermé car contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant.
C’est ainsi qu’en 2011, la loi du 15 décembre 1980 a été modifiée pour interdire la détention de mineurs, sauf dans des conditions adaptées aux besoins des familles (du mineur) et pendant une durée aussi courte que possible.
Pour une dépolitisation de la procédure d’octroi des visas humanitaires!
En 2018, le gouvernement belge a délivré 2.174 visas humanitaires, à savoir des autorisations données à distance à des personnes pour qu’elles puissent venir en Belgique en toute sécurité, et ce pour des raisons humanitaires.
Cette délivrance se fait sans aucun critère d’admissibilité légalement consacré. Il s’agit ainsi d’une compétence laissée à la discrétion du secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration et à l’Office des étrangers. En d’autres termes, il s’agit d’une faveur et non d’un droit.
La migration économique, un enjeu majeur pour DéFI!
La migration, souvent pourfendue par les populismes, est pourtant un facteur de progrès social et de développement économique ! En effet, l’activité économique liée à la migration engendre une demande supplémentaire de main d’œuvre qui s’accompagne d’une création d’emplois. C’est d’ailleurs le message porté DéFI à travers l’amélioration des politiques migratoires.
DéFI demande le respect du droit du travail pour les travailleurs migrants
Entre 100.000 et 150.000 personnes ont le statut de sans-papiers en Belgique. Ce statut est extrêmement précaire, avec des droits bien moindres que les autres, et les employeurs en profitent. Exploitation, travail au noir, sous paiement voire absence de paiement, mauvaises conditions de travail, dumping social,…représentent autant de risques auxquels sont exposés les travailleurs sans papiers !
Migrants soudanais torturés: C’est le gouvernement Michel qu’il faut « nettoyer »!
Il y a trois mois, jour pour jour, Olivier Maingain dénonçait, en séance plénière de la Chambre, l’accord conclu par votre secrétaire d’Etat à la Migration avec l’ambassadeur du Soudan et autorisant la présence en Belgique d’une délégation de représentants soudanais, parmi lesquels des agents des services secrets, en vue d’identifier les migrants d’origine soudanaise au Parc Maximilien.
Cette collaboration inédite avec le Soudan, dont le président est poursuivi depuis 2009 pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour par la Cour pénale internationale, est contraire à nos engagements internationaux.