Pour les experts, il faut criminaliser le féminicide!
« On ne tue pas par amour »
Et pourtant, chaque jour, des femmes sont battues, harcelées, humiliées, par leur (ex) compagnon.
L’année passée, 23 femmes sont mortes parce qu’elles étaient des femmes.
Hier encore, nous apprenions que l’athlète Fanny Appes a échappé de justesse à la mort, poignardée par son ex qui la harcelait depuis des mois.
Hasard du calendrier: je participais ce matin à un colloque sur le Féminicide.
L’occasion d’en apprendre plus sur les législations française et espagnole mais aussi sur nos besoins en Belgique.
Les rapports d’évaluation de la loi IVG plaident pour notre proposition de loi!
Tout au long des débats relatifs à nos propositions de loi dépénalisant l’IVG et assouplissant ses conditions légales, j’ai entendu dire par leurs détracteurs que nous légiférions en l’absence de données actualisées sur l’IVG en Belgique.
Grâce aux récents rapports de la commission d’évaluation de la loi IVG qui nous ont été présentés en Commission de la Santé, nous pouvons confirmer que nos propositions répondent bien aux réalités du terrain, et qu’une extension du délai de 12 à 18 semaines s’impose pour que les femmes qui avortent chaque année aux Pays-Bas puissent le faire en Belgique, dans leur pays, et dans de bonnes conditions.
Visite du centre d’accueil pour demandeurs d’asile de Fraipont
Début janvier, j’étais à Fraipont dans la Région liégeoise pour visiter le centre d’accueil de la Croix-Rouge pour demandeurs d’asile.
Ce centre accueille plus de 400 personnes dans l’attente d’une décision relative à l’octroi ou non du statut de réfugié.
Cette procédure peut durer de 1 à 6 ans (!), d’où l’importance du travail réalisé par le centre en termes d’accueil, de logement, de cours d’intégration, d’alphabétisation et de français, de prise en charge médicale, d’organisation du transport vers les écoles de la région pour les enfants…
J’ai été frappée par le dévouement des travailleurs et bénévoles du centre, mais aussi par les sourires, le courage et l’espoir des résidents.
Les engagements du nouveau gouvernement libanais ne peuvent être de la poudre aux yeux!
Depuis cinq mois, des centaines de milliers de Libanais réclament le départ de la classe politique libanaise qu’elle accuse d’être corrompue.
« Nous ne voterons pas des élections anticipées » – Interview dans le Vif du 8 février 2020
Le pays est paralysé. Koen Geens a été lancé à l’aventure. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Je pense que la solution qui a été proposée par notre président, la Coalition 77 (socialistes, libéraux, écologistes avec le soutien de DéFi) est tout à fait envisageable. Mais il va de soi que l’on ne pourra proposer cette issue qu’à partir du moment où le CD&V continuerait à s’exclure. Le choix du roi de nommer Koen Geens se justifiait dans le sens où c’est à ce parti de débloquer la situation ou à se déscotcher de la N-VA. Ce qui me fatigue, c’est que les enjeux partisans priment sur l’avenir du pays.
Les animaux sont enfin reconnus comme des êtres doués de sensibilité!
En septembre dernier, je déposais avec François De Smet une proposition de loi visant à considérer les animaux non plus comme des choses mais comme des êtres doués de sensibilité dans le Code civil: https://www.lachambre.be/FLWB/PDF/55/0445/55K0445001.pdf
C’est désormais chose faite puisque le Parlement a voté à l’unanimité la modification du Livre « Les biens » de notre Code civil!
Une victoire pour les droits des animaux qui se voient enfin reconnaître le rôle qu’ils jouent dans notre société!
https://m.rtl.be/info/1192572
Le polygraphe? Oui mais pas au détriment des droits de la défense et des droits des enfants!
Sophie Rohonyi (DéFI): Monsieur le président, chers collègues, inscrire l’utilisation du polygraphe parmi les modes de preuves légaux pouvant être utilisés dans le cadre d’une enquête pénale n’a, en soi, rien de révolutionnaire puisque la proposition vise, en réalité, à baliser dans la loi une pratique qui existe déjà, mais qui n’a jusqu’ici été régie que par des circulaires de procureurs généraux ainsi que par la jurisprudence.
Cette pratique est pourtant de plus en plus courante. Elle aurait été utilisée plus de 6 300 fois entre 2001 et avril 2019, de sorte qu’un cadre légal clair s’imposait.