La Cour d’Assises libérée de son Pot-pourri!

Il y a quelques semaines, le Ministre de la Justice présentait son nouveau mode de remplacement des assises, les « assises 2.0 ».

Les crimes ressortissant de la compétence de la Cour d’assises auraient été traduits devant des chambres composées de 4 citoyens et de 3 juges professionnels qui n’entendent que les témoins les plus importants et où les jurés seraient informés des détails du dossier par le président durant une semaine.

Ce plan a été tué dans l’œuf par la Cour constitutionnelle qui a, ce jeudi 21 décembre, annulé la loi Pot-Pourri II qui vidait la Cour d’assises de sa substance en permettant la correctionnalisation de tous les crimes.

Cet arrêt affirme donc ce que tous les experts et l’opposition ont tenté de faire comprendre à l’époque à la majorité: on ne peut soustraire à la Cour d’assises autant d’affaires sans modifier l’article 150 de la Constitution.

D’un point de vue politique, aussi, c’est une victoire. Car DéFI a toujours défendu le maintien de la Cour d’assises. Pourquoi?

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Les journalistes méritent une sécurité physique et sociale!

Pendant de longues années, j’ai caressé le rêve de devenir journaliste. J’ai toujours été passionnée par ce métier fondamental pour la vivacité de nos démocraties.

Finalement, la vie a fait que je me suis dirigée vers le secteur associatif et ensuite vers la politique. Je reste toutefois très attentive au sort des journalistes dans le monde.

C’est ainsi que j’ai suivi avec une grande attention l’examen au Parlement fédéral d’une proposition de résolution relative à la sécurité des journalistes.

Le jour du vote en plénière, nous apprenions la libération des 41 journalistes retenus en otages par les rebelles houthis au Yémen.

Cette prise d’otage démontre, par son ampleur et sa violence, à quel point les journalistes exercent un métier tout aussi rigoureux qu’indispensable à notre compréhension du monde et des violations des droits humains qui s’y perpétuent.

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Migrants soudanais torturés: C’est le gouvernement Michel qu’il faut « nettoyer »!

Il y a trois mois, jour pour jour, Olivier Maingain dénonçait, en séance plénière de la Chambre, l’accord conclu par votre secrétaire d’Etat à la Migration avec l’ambassadeur du Soudan et autorisant la présence en Belgique d’une délégation de représentants soudanais, parmi lesquels des agents des services secrets, en vue d’identifier les migrants d’origine soudanaise au Parc Maximilien.

Cette collaboration inédite avec le Soudan, dont le président est poursuivi depuis 2009 pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour par la Cour pénale internationale, est contraire à nos engagements internationaux.

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Notre justice de proximité bientôt mise à mal

Depuis sa création, DéFI a toujours été attentif à la question de l’accès à la justice.

C’est pourquoi nous avons activement participé au débat relatif au projet du gouvernement MR/N-VA de réorganiser les justices de paix et qui a été adopté ce jeudi 21 décembre.

Ce projet de loi réduit  le nombre de cantons judiciaires de 187 à 162, soit une diminution de + de 13% des justices de paix, alors qu’une diminution de 10% était suffisante pour répondre au cadre actuel. Autrement dit, pour répondre à l’impossibilité pour le gouvernement actuel de remplir le cadre légal des magistrats et du personnel judiciaire, le projet de loi entérine le sous-investissement du gouvernement fédéral dans la Justice en faisant le choix d’une réduction plus importante que nécessaire des justices de paix afin de disposer d’un juge de paix de canton.

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Pour un Conseil de la Jeunesse de tous les jeunes francophones!

Fin novembre, le Conseil de la Jeunesse a été renouvelé. Dans ses rangs, aucun jeune de la périphérie.

Pourquoi? Parce qu’un décret de la Fédération Wallonie-Bruxelles adopté en 2013 prévoit que les jeunes francophones de Flandre ne peuvent ni se présenter ni voter aux élections du Conseil de la Jeunesse, organe pourtant censé représenter TOUS les jeunes francophones de Belgique.

C’est ainsi qu’en 2013, je n’ai pas pu me présenter aux élections du Conseil de la Jeunesse étant donné que j’habitais à Rhode, à deux kilomètres de la frontière linguistique…

Trois ans plus tard, c’était au tour de deux autres jeunes de la périphérie, habitant respectivement Wemmel et Crainhem, d’être exclus de toute participation à ces élections.

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Interview sur Vivacité sur la recommandation du Conseil de l’Europe relative à la démocratie locale dans les communes à facilités

https://www.rtbf.be/auvio/detail_sophie-rohonyi-sur-les-recommandations-du-conseil-europe?id=2267714

Pour une vraie démocratie locale dans les communes à facilités!

Le 19 octobre dernier, le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe a à nouveau épinglé la Flandre dans le cadre d’une recommandation relative «au fonctionnement des organes de démocratie locale dans un contexte de diversité linguistique dans les communes à facilités autour de Bruxelles en Région flamande».

Cette recommandation qui «invite les autorités belges à réviser les modalités d’application des lois linguistiques dans les communes dites « à facilités », afin de permettre l’emploi du français et du néerlandais par les conseillers municipaux, le maire, et les échevins lors des réunions du conseil municipal ou d’autres organes locaux» fait suite à une plainte introduite en mai 2015 par six mandataires locaux DéFI dans les communes à facilités (Paul Cartuyvels, conseiller communal à Kraainem, Grégory Boen, conseiller communal à Drogenbos, Philippe Thiéry, président du CPAS de Linkebeek, Cynthia Kiss, conseillère communale à Wemmel, Cédric Decock, conseiller communal à Rhode-Saint-Genèse, et Marie Paquot, conseillère communale à Wezembeek-Oppem) dénonçant l’impossibilité de pouvoir s’exprimer en français lors de conseils communaux ou de CPAS, de par l’interdiction qui leur est faite par la tutelle flamande.

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