Le nouveau décret flamand relatif aux crèches entre en vigueur ce 1er avril. La preuve de la maîtrise du néerlandais ne s’imposera plus seulement aux directrices mais également aux puéricultrices, qui plus est dans une certaine mesure dans leurs rapports avec les enfants qui sont en grande majorité de familles francophones ou d’expatriés européens. Un décret ne peut de cette manière violer la Constitution (les communes à facilités y sont consacrées) et exiger de ces crèches non pas une connaissance de base du néerlandais mais de très haut niveau à prouver dans un très court délai.
Ces crèches devront en outre accueillir jusqu’à 55 % d’enfants issus de familles néerlandophones, ce qui diminuera nettement le nombre d’enfants que peuvent accueillir ces crèches tant à Bruxelles qu’en périphérie. Cette situation rendra la situation financière des crèches intenable, poussant leurs employées soit à perdre leur emploi qu’elles pratiquaient depuis des années sans la moindre difficulté et à la grande satisfaction des parents, soit à fermer leurs établissements pour lesquelles elles ont souvent fait un prêt.
A Bruxelles, les parents ont le droit de choisir entre une crèche francophone et une crèche néerlandophone. En périphérie, ce choix est de plus en plus difficile et deviendra quasi impossible sans intervention du Ministre Nollet. De nos jours, il est déjà si difficile de trouver une crèche près de son domicile. Avec ce décret, des centaines de parents devront chercher une nouvelle crèche et des dizaines de puéricultrices un nouvel emploi.