Le 29 septembre prochain, l’Assemblée générale de Vivaqua se réunit en vue d’avaliser le choix des communes de la périphérie, membres de l’intercommunale, de rester en son sein ou non.
Dans ce cadre, les mandataires DéFI dénoncent un argumentaire fallacieux poussant les communes à facilités à sortir de l’intercommunale alors que les vraies raisons de ceux qui plaident pour la sortie sont communautaires. La N-VA souhaite en effet pousser toutes les communes flamandes, communes à facilités comprises, à sortir d’une intercommunale bruxelloise et permettre ainsi à la Flandre de devenir pleinement autonome en la matière.
Actuellement, 10 des 15 communes membres du Brabant flamand ont déjà décidé de la sortie de Vivaqua, tentant d’entraîner à leur suite les 5 communes à facilités affiliées à l’intercommunale : Drogenbos, Crainhem, Wemmel, Wezembeek-Oppem et Rhode-Saint-Genèse.
En devant faire le choix d’une intercommunale flamande, les communes à facilités devront en réalité supporter à terme un coût plus élevé de l’eau car l’eau distribuée serait pompée dans le canal Albert, avec tous les frais de dépollution que cela implique. Une eau plus chère et de moindre qualité, donc. En somme, le choix des communes flamandes n’est nullement dicté par des justifications économiques ou environnementales mais uniquement par une volonté de se séparer d’une intercommunale principalement bruxelloise.
Par conséquent, DéFI Périphérie refuse de suivre les autres communes flamandes dans leur volonté de quitter Vivaqua et d’ainsi rompre ses liens avec la Région bruxelloise.
Ce refus se justifie par des raisons économiques, sanitaires mais également pour ne pas dépendre d’une intercommunale flamande qui ne respectera pas les droits linguistiques de nos habitants.
Les mandataires DéFI déposeront donc une motion dans leur conseil communal respectif pour demander d’urgence une concertation entre Vivaqua et les communes à facilités en vue d’obtenir des clarifications. Dans l’attente de celles-ci, les mandataires DéFI s’emploieront à faire échec à toute décision d’affilier une commune à facilités à une intercommunale flamande. Ils invitent enfin les autres mandataires francophones de la périphérie à faire preuve de la même volonté.