Cette première campagne électorale touche lentement à sa fin. Elle aura été une aventure humaine exceptionnelle, une occasion unique de rencontrer les citoyens, d’écouter leurs attentes, leurs préoccupations, d’avoir des débats tout aussi inattendus qu’enrichissants.
C’est aussi le moment d’être confronté aux électeurs désabusés, qui vous déclarent droit dans les yeux qu’ils n’iront pas voter, qu’ils ne veulent plus entendre parler de politique. Pour des jeunes comme moi qui veulent justement mettre fin à la politique politicienne, qui militent pour redonner espoir aux jeunes, çà fait mal. Dans le même temps, de tels propos nous poussent à poursuivre notre engagement. D’ailleurs, la plus belle victoire en campagne, c’est de convaincre un électeur de lire les programmes et de se rendre in fine aux urnes.
Pourquoi ?
Pour faire honneur à ceux qui se sont battus (et qui se battent encore !) pour obtenir ce droit, peu importe le sexe ou la couche sociale ;
Pour sanctionner les politiques qui n’ont pas usé de leur mandat à bon escient, c’est-à-dire pour améliorer la qualité de vie des citoyens ;
Pour faire entendre ses revendications de manière pacifique ;
Pour avoir un réel impact sur la composition de nos assemblées directement élues.
Le droit de vote ne doit pas être vu comme une obligation civique, mais comme une chance : celle de pouvoir s’exprimer, et par conséquent de se faire respecter.
Ce 25 mai, nous voterons pour nos représentants. Si nous ne votons pas, ceux qui seront élus voire réélus ne seront que le fruit de votes acquis, non-réfléchis, mais aussi de votes contestataires renforçant les partis extrémistes.
Alors, usons de notre droit démocratique pour renforcer la démocratie dont notre pays a besoin, celle qui nous représente tous et toutes.