Tout au long des débats relatifs à nos propositions de loi dépénalisant l’IVG et assouplissant ses conditions légales, j’ai entendu dire par leurs détracteurs que nous légiférions en l’absence de données actualisées sur l’IVG en Belgique.
Grâce aux récents rapports de la commission d’évaluation de la loi IVG qui nous ont été présentés en Commission de la Santé, nous pouvons confirmer que nos propositions répondent bien aux réalités du terrain, et qu’une extension du délai de 12 à 18 semaines s’impose pour que les femmes qui avortent chaque année aux Pays-Bas puissent le faire en Belgique, dans leur pays, et dans de bonnes conditions.
Les rapports insistent également sur le fait que plus une loi permet et encadre l’IVG, moins les IVG seront nombreuses.
Car avoir une loi qui répond aux attentes des femmes et de leurs médecins, c’est libérer leur parole et mettre fin à la stigmatisation des femmes qui ne font finalement qu’user d’un droit fondamental!