Fédérales 2019

Chers Bruxellois, Chers Bruxelloises,

Chers habitants des communes à facilités,

Ce 26 mai, vous serez appelés à désigner vos représentants au Parlement régional, au Parlement fédéral et au Parlement européen. Un moment démocratique crucial.

Juriste engagée dans le secteur associatif et ensuite chez DéFI, j’ai toujours défendu le projet d’une société égalitaire, qui donne à chacun d’entre nous les clés de son émancipation.

Par ma candidature sur la 2è place de la liste DéFI à la Chambre des représentants, je souhaite travailler, avec vous, à la défense de nos valeurs démocratiques, à la préservation de nos droits mais aussi à la concrétisation d’une véritable démocratie participative.

Chaque jour, je constate à quel point nous sommes inquiets pour notre avenir et révoltés par les injustices, qu’elles soient climatiques, sociales, fiscales, judiciaires…

Nous sommes pourtant en droit d’aborder avec sérénité notre avenir et celui de nos enfants, de vivre décemment des revenus de notre travail, d’avoir accès à une justice, un enseignement, des soins de santé et des transports de qualité.

Nous sommes également en droit d’attendre de nos représentants qu’ils respectent leurs engagements, qu’ils fassent preuve d’écoute, de transparence et qu’ils défendent l’intérêt général en se consacrant à 200% à leur mandat.

Je ne vois pas la politique comme une finalité ni un objectif de carrière mais comme un moyen pour défendre mes valeurs et convictions, et les ancrer dans nos politiques, en particulier en matière de justice, d’égalité hommes/femmes, d’environnement ou encore de justice fiscale/lutte contre la pauvreté.

DéFI a toujours été constant et courageux dans sa défense des droits fondamentaux. Avec François De Smet et nos autres co-listiers, je sais que nous poursuivrons plus que jamais cet engagement!

C’est pourquoi je défends les propositions pragmatiques et novatrices de DéFI qui, pour être concrétisées, ont besoin de VOTRE soutien aux élections du 26 mai!

Soyez donc, avec moi, les acteurs d’un renouveau politique progressiste et tourné vers l’avenir!

Mes priorités sont VOS priorités!

LA JUSTICE

La Justice est un pilier de notre démocratie, qui garantit l’équilibre des pouvoirs,  l’égalité des citoyens et l’application des lois à tous.

Encore faut-il pour cela que la Justice fonctionne et soit accessible.

Or, à l’image du palais de Justice de Bruxelles, notre pouvoir judiciaire est malmené depuis des décennies, en particulier depuis le gouvernement MR/NVA. Pendant cette législature, j’ai vraiment été marquée par les nombreux cris d’alarme lancés par le monde judiciaire. Je suis également marquée par tous ces justiciables qui, SOIT renoncent à faire valoir leurs droits en justice en raison du coût que représente une procédure judiciaire, SOIT se confrontent à un arriéré judiciaire qui les empêchent d’obtenir des décisions de qualité dans un délai raisonnable.

Il est temps de dire STOP et de:

    1. Doubler le budget alloué à la Justice afin de remplir les cadres des juridictions et parquets pour réduire l’arriéré judiciaire
    2. Rénover d’urgence les bâtiments judiciaires vétustes et assurer leur sécurité
    3. Rendre la justice accessible en réduisant le TVA pour les honoraires d’avocat de 21 à 6% et en réduisant les droits de greffe
    4. Relever le plafonds de revenus donnant accès à l’aide juridique à 1500 euros net/mois.
    5. Augmenter les moyens humains et financiers dans le cadre de la lutte contre la fraude fiscale
    6. Concrétiser l’informatisation de la justice en dotant les magistrats, les greffes et les parquets du matériel électronique adéquat et en assurant la numérisation et la publication en ligne de toutes les décisions de justice
    7. Revaloriser la profession de magistrat en élaborant un statut social tenant compte des spécificités de la profession et de leur indépendance
    8. Inscrire l’indépendance et le secret professionnel de l’avocat dans la Constitution
    9. Améliorer la prise en charge des victimes d’actes exceptionnels de violence comme le terrorisme en créant notamment un guichet unique et un Fonds de garantie
    10. Généraliser les peines alternatives à l’emprisonnement et redonner un sens à la peine de prison en développant des maisons de détention de petite taille, en diversifiant les offres de formation et de travail en prison, en validant les compétences, en mettant les détenus en contact avec des chiens abandonnés, ou encore en évaluant les cellules de déradicalisation (Deradex)

L’EGALITÉ HOMMES/FEMMES

En tant que femme, je suis évidemment sensible aux conditions de vie des femmes dans notre société. Mais c’est aussi en tant que démocrate attachée à l’égalité et à l’émancipation, que cette thématique me tient à coeur.

On sait tous que les femmes constituent la moitié de la population. Et pourtant, la femme n’est pas l’égal de l’homme, tant en termes de droits qu’en termes de représentativité.

Les inégalités salariales restent criantes, les discriminations et le harcèlement restent une réalité, de même que les difficultés d’être protégée, respectée et de concilier sa vie privée et sa vie professionnelle.

Il est temps de dire STOP et de:

    1. Prévoir un “temps de parentalité” global obligatoire de 15 semaines pour les deux parents, qu’ils soient salariés ou indépendants, pour soutenir les pères désireux de s’investir dans l’éducation des enfants et réduire les discriminations à l’embauche envers les jeunes femmes
    2. Promouvoir les bonnes pratiques en termes d’égalité salariale
    3. Intensifier la formation des services de police aux violences sexuelles, intrafamiliales et sexistes, notamment les mutilations génitales féminines, les mariages forcés et le harcèlement dans l’espace public
    4. Combler les lacunes de la loi concernant la protection des travailleuses en cas de grossesse ou de maternité
    5. Promouvoir l’égalité hommes/femmes à l’école
    6. Créer un centre d’expertise sur les violences faites aux femmes et généraliser les centres d’accueil des victimes dans chaque province
    7. Inscrire le fémicide (ou féminicide) dans le Code pénal
    8. Faire jouer l’assurance protection juridique familiale en cas de violence intrafamiliale ou de faits de moeurs commis au sein de la famille assurée et au bénéfice de la victime
    9. Dépénaliser totalement l’avortement
    10. Rendre la contraception gratuite jusqu’à 27 ans, intensifier l’information relative à tous les moyens contraceptifs auprès des publics cible et des médecins généralistes et développer la contraception masculine

LE CLIMAT

Le réchauffement climatique nous oblige à prendre nos responsabilités pour sauver notre planète, pour assurer tout simplement notre avenir et celui de nos enfants.

DéFI veut y travailler de manière transversale, c’est-à-dire en matière

  • de mobilité
  • d’isolation des logements
  • de fiscalité
  • d’énergie
  • d’économie
  • ou encore d’éducation.

Nos comportements doivent changer, ce qui nécessitent des mesures justes et incitatives.

En matière de mobilité, la clef est d’assurer un développement intermodal des transports, dans et autour de Bruxelles. Je souhaite ainsi prévoir un abonnement unique, un pass mobilité, qui couvrirait tous les systèmes de mobilité douce ou partagée (comme les Villo, Cambio, Troty), tant pour les bruxellois et que les navetteurs de la périphérie.

Il est également urgent de finaliser les lignes 124 (Bruxelles-Nivelles) et 161 (Bruxelles-Ottignies- Louvain-la-Neuve) du RER, ainsi que la ligne de métro 3 et développer 4 nouvelles lignes de métro.

En matière d’énergie, nous devons sortir du nucléaire en 2025, ce qui nécessite un investissement massif dans les énergies renouvelables (éoliennes, géothermie, biomasse…), et pourquoi pas un marché commun du renouvelable, en mutualisant nos énergies solaires, éoliennes, hydrauliques…

Pour que cet investissement soit possible, il faut évidemment des recettes, ce qui nécessite une fiscalité verte plus juste, en taxant le kérosène d’avion et le fuel maritime.

En matière de logement, DéFI propose de réduire le précompte immobilier de 3% en cas d’amélioration du PEB d’un immeuble. Exemple : si le PEB d’un appartement passe de la classe E à la classe C à la suite de travaux d’isolation, le précompte immobilier baissera de 6%.

LA SANTE

Notre système de soins de santé est un des meilleurs d’Europe.

Etre soigné correctement et à temps risque toutefois d’être de plus en plus difficile si nous ne proposons pas de solutions à la pénurie de médecins qui guette Bruxelles.

En effet, moins de la moitié des médecins bruxellois ont plus de 55 ans, tandis qu’un tiers des Bruxellois n’ont pas de généraliste attitré. Un Bruxellois sur 4 postpose ses soins pour raisons financières.

 

Il est temps de dire STOP, et de :

    • Permettre à tous, et en particulier aux personnes précarisées souffrant de maladies chroniques, de ne plus payer de ticket modérateur au-delà de 300 euros par an
    • Supprimer le numerus clausus pour les numéros INAMI des médecins
    • Investir dans la prévention en améliorant la couverture des programmes de dépistage des cancers, en promouvant la santé mentale, en garantissant une large couverture vaccinale des maladies transmissibles
    • Répondre à la pénurie de médicaments en élaborant un nouveau plan de développement des médicaments et de fixation de leur prix.
    • Reconnaître les cas de burn-out sévères comme maladie professionnelle
    • Reconnaître  le statut d’aidant-proche aux 900.000 Belges qui jonglent entre leur travail et l’aide à un proche dans le besoin.
    • Renforcer la formation des médecins généralistes en psychologie

LA FISCALITE

En Région bruxelloise, le taux de risque de pauvreté se situe à près de 40%. Par sa complexité et son manque de transparence, la fiscalité n’est plus garante d’une justice sociale et de l’équité fiscale. Pire encore, la pression fiscale sur le travail en Belgique est la plus élevée parmi les pays de l’OCDE. Pour DéFI, il est urgent de simplifier la fiscalité et d’augmenter le pouvoir d’achat des bas et moyens revenus.

Il est temps de dire STOP, et de :

    • Augmenter progressivement la partie exonérée d’impôt au niveau du seuil de pauvreté, soit 13.670 euros par an.
    • Renforcer la progressivité de l’impôt en augmentant le nombre de tranches d’imposition.
    • Taxer le chiffre d’affaires des GAFA (*Google, Amazon, Facebook et Apple) et les transactions financières
    • Investir dans le recrutement et la formation des magistrats et des fonctionnaires de l’administration fiscale pour mieux lutter contre la criminalité financière.
    • Supprimer progressivement les voitures-salaires