Pendant de longues années, j’ai caressé le rêve de devenir journaliste. J’ai toujours été passionnée par ce métier fondamental pour la vivacité de nos démocraties.
Finalement, la vie a fait que je me suis dirigée vers le secteur associatif et ensuite vers la politique. Je reste toutefois très attentive au sort des journalistes dans le monde.
C’est ainsi que j’ai suivi avec une grande attention l’examen au Parlement fédéral d’une proposition de résolution relative à la sécurité des journalistes.
Le jour du vote en plénière, nous apprenions la libération des 41 journalistes retenus en otages par les rebelles houthis au Yémen.
Cette prise d’otage démontre, par son ampleur et sa violence, à quel point les journalistes exercent un métier tout aussi rigoureux qu’indispensable à notre compréhension du monde et des violations des droits humains qui s’y perpétuent.