C’est la rentrée, et avec elle, le retour des embouteillages.
Si de plus en plus de Rhodiens privilégient le train pour se rendre au travail à Bruxelles, la voiture reste le moyen de transport de prédilection.
La congestion automobile qui en découle a des conséquences sociales, économiques et environnementales considérables qu’il convient de limiter par un développement des transports en commun plus attractif et accessible.
Or, notre député bruxellois Emmanuel De Bock a pu constater que les travailleurs de la périphérie qui se rendent à Bruxelles étaient désavantagés par rapport aux Bruxellois en ce qu’ils ne peuvent bénéficier du tarif combiné MTB (métro-tram-bus) proposé par la STIB, le TEC, de Lijn et la SNCB sur le territoire de Bruxelles.
Prenons l’exemple d’un abonnement annuel adulte.
Pour un trajet qui nécessite de traverser la frontière régionale, celui-ci coûte entre 245 € et 349 € plus cher pour les gares situées juste au-delà de la frontière régionale comme Rhode-Saint-Genèse et De Hoek. A cet abonnement, il faut ajouter l’abonnement STIB qui est de 499 €. Cela représente donc un coût cumulé STIB – SNCB de 848 € à 1.197 € soit un surcoût très dissuasif de 5 € par jour pour un travailleur (220 jours/an), alors que l’abonnement MTB de 55 € par mois ou 583 € par an revient à environ 2,6 € par jour de travail.
Par conséquent, un trajet intrabruxellois de 15 kms coûte moins cher qu’un trajet de 2 kms lorsque les deux gares sont séparées par la frontière régionale, ce qui est un non-sens économique et écologique.
Une proposition de résolution a donc été déposée par DéFI au Parlement bruxellois afin que la SNCB revoie sa politique tarifaire et intègre dans le réseau MTB les gares situées juste au-delà de la frontière régionale, et par conséquent celles de Rhode-Saint-Genèse, De Hoek et des autres gares de la proche périphérie de Bruxelles.
L’objectif est d’accroître l’attractivité des transports en commun via une offre tarifaire unique attractive combinant les différents modes de transport.