Ce 8 mars n’est pas un jour de célébration.
C’est un jour de LUTTE , même si notre combat pour le respect des droits de la moitié de l’humanité est un combat QUOTIDIEN.
Si des progrès ont été réalisés ces dernières années, être une femme reste une source de pauvreté, de discrimination, de violence, et d’insécurité.
J’en ai marre d’entendre mes amis me dire qu’ils sont heureux d’attendre une petite fille, mais qu’ils ont déjà peur du jour où elle sera agressée, et ensuite malmenée par notre Justice.
J’en ai marre de voir mes amies faire des sacrifices pour que leurs enfants ne manquent de rien ou presque.
J’en ai marre de voir nos droits et nos corps faire l’objet de marchandages politiques, d’ajustements budgétaires et de promesses non-tenues !
Les droits des femmes doivent être au-dessus des idéologies politiques !
Ils doivent être soutenus par TOUS les démocrates!
C’est pour cela que nous étions 15.000 à faire grève le 8 mars!
Parce que si les femmes s’arrêtent, le monde s’arrête!
Plus que jamais, l’autonomie financière des femmes est cruciale pour garantir leurs droits, leur liberté, leur santé et leur sécurité.
Sauf qu’en pratique, les femmes restent plus touchées que les hommes par la pauvreté.
70% des Belges en situation de pauvreté sont des femmes! Une pauvreté qui touche aussi leurs enfants!
Cette réalité ne peut devenir une fatalité!
Se battre pour les droits des femmes est un engagement humaniste mais aussi une nécessité sociale et économique!
C’est pourquoi DéFI plaide notamment pour
✅ la suppression du statut de cohabitant légal
✅ la revalorisation des métiers fortement féminisés
✅ l’allongement du congé de paternité
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