Chaque niveau de pouvoir doit soutenir l’Amazonie!

Les incendies qui ravagent actuellement l’Amazonie sont terribles à plus d’un titre:
– environnement (biodiversité)
– climat (poumon de la planète capable de capter et de stocker 90 à 140 milliards de dioxyde de carbone et de produire environ 10% de l’oxygène mondial, de sorte que lorsque la forêt brûle, c’est le poumon de notre planète qui ne fait qu’expirer)
– humain (l’Amazonie abrite des populations indigènes qui dépendent exclusivement de la forêt (nourriture, objets du quotidien, construction de leur habitat)

La Belgique, comme chaque Etat, doit jouer son rôle face à ce drame.

Un effort collectif doit être réalisé pour condamner et contrer la politique menée depuis janvier par le président brésilien Jair Bolsonaro qui est celle du tout au business, du tout à l’exploitation des terres (pour l’élevage ou encore l’extraction d’or, fer ou cuivre), qu’importe si elles sont habitées par des indigènes.

En mai 2019, déjà, le chef indigène Raoni Metuktire, était de passage en Région Bruxelloise afin de mettre en garde contre les effets néfastes de cette déforestation en recrudescence depuis l’accession au pouvoir de Javier Bolsonaro.

Aujourd’hui, nous devons répondre à son appel à l’aide.

Par conséquent, tant au Parlement régional bruxellois qu’au Parlement fédéral, DéFI a déposé une proposition de résolution appelant à soutenir les actions destinées à la protection de la forêt et des populations qui y vivent.

Les populations autochtones de l’Amazonie, dont le mode de vie, voire la survie, sont directement mises en danger par les feux et la destruction de la forêt, sont en effet prêtes à agir mais ne disposent pas des ressources suffisantes, et ont donc besoin d’aide.

Au niveau fédéral, il faudra en particulier veiller à ce que le gouvernement combatte la politique de Bolsonaro parce qu’elle nuit à notre planète mais aussi à toutes les personnes que cible habituellement l’extrême-droite dont il est issu: les femmes, la communauté LGBT, les journalistes mais aussi les indigènes.

Il devra également:
– dans le cadre des négociations pour l’accord Mercosur, mettre en place des conditions strictes destinées à préserver la forêt Amazonienne et l’environnement de manière générale en tenant compte des engagements pris lors de la signature des accords de Paris.
– soutenir la proposition d’élaboration d’un pacte régional destiné à la conservation de l’Amazonie , qui sera présentée fin septembre à l’Assemblée Générale de l’ONU.
– mettre en place un système d’étiquetage permettant une traçabilité fiable sur les chaînes d’approvisionnement des produits consommés (viandes, poissons, produits laitiers,..etc).
– veiller au respect de l’accord survenu lors du dernier G7 – lequel l’octroi d’une aide « d’au moins 30 millions » de dollars destinée à la reforestation – au cours de l’Assemblée générale des Nations unies dès le 17 septembre 2019.)

Le gouvernement fédéral est certes en “affaires courantes”, mais ce concept recouvre les “affaires urgentes”, c’est-à-dire celles pour lesquelles un retard dans leur solution serait générateur de dommages et de nuisances pour la collectivité…!

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